Saint Perdoux

Village en plein campagne

Petite commune rurale de 750 ha « à cheval » de la RN 21, 141 habitants, plusieurs petits hameaux et de nombreuses fermes pour ce village à vocation agricole.
Les vignes l’apparentent au Bergeracois, les céréales au plateau de l’Issigeacois et les fruitiers rappellent la proximité du Lot et Garonne. Une partie du village bâtie à coté de l’église et du château surplombe la RN21.

Un peu d’histoire : Une première église donne le nom de Saint-Perdoux : Sanctus Pardulphus en 1298, St-Perdhou-de-Causac en 1742. St-Pardoux était abbé de Guéretau VIIe siècle/Ve siècle. Le nom de ce saint est dérivé de pardon, venant du latin par (complètement) et donare, donner.

Proche de l’église se trouve une croix latine en pierre remaniée au XIXe siècle. On remarque d’autres croix, sans doute liées à des étapes sur le chemin de procession.
Cette route aménagée à l’époque de Napoléon a été tracée de manière rectiligne pour permettre d’acheminer les troupes et l’armement (canons) le plus rapidement possible en direction de l’Espagne. À Monsaguel, commune voisine dans le cimetière se trouve la tombe d’Étienne Fourtet, fidèle soldat de l’empereur Napoléon (1765 / 1851).
Il existait sur la commune de St-Perdoux une forge, aujourd’hui disparue tout comme le travail à ferrer les chevaux qui se trouvait non loin de l’actuelle mairie.
Jean Secret le décrivait ainsi :
« A un quart de lieue au couchant, Puyredon est piqué sur l’un de ces puys le plus haut du canton d’Issigeac qui caractérisent les paysages de la région ».
Le village devient Saint-Perdhou de Causac au XVIII ème puis au XIX ème : Saint-Perdoux d’Issigeac, nom actuel. L’église a été entièrement restaurée tout récemment.
D’autres curiosités comme des souterrains et des cluzeaux sont disséminés dans la campagne et restent un peu mystérieux.